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dimanche 28 novembre 2010

The OSCE Mission to Moldova launches campaign against gender-based violence


The OSCE Mission to Moldova on November 25 launched a series of awareness-raising activities, including continuing performances of a play, as part of the international 16-Day Campaign Against Gender-Based Violence.

The Campaign, launched in 1991, aims to prevent combat gender-based violence by raising public awareness globally. The 16 days start on 25 November, the International Day for the Elimination of Violence Against Women; and end on 10 December, International Human Rights Day.

"The OSCE Mission's contributions to the campaign in Moldova include a 6 December performance in Chisinau of the play Casa M, based on real-life stories of Moldovan victims of violence. The Mission will also support a mobile exhibition, a television talk show, youth drawing and sports competitions, leaflets, posters, a Facebook webpage, university lectures and roundtables and seminars on international and domestic law and practice," OSCE informs.

The Campaign will end on 10 December with a roundtable meeting dedicated to the role of men and boys in combating violence against women.

"We hope that a new coalition will be set up in Moldova of men and boys speaking out against violence against women," said Eugenia Benigni, the Mission's Anti-Trafficking and Gender Adviser.

The roundtable meeting will also focus on Moldova's new legislation on gender-based violence and the participation of women in peace building and the security sector to mark the 10th anniversary of United Nations Security Council Resolution 1325, which promotes an increased role for women in conflict prevention and resolution.

The OSCE Mission supports the 16-Day Campaign in Moldova in co-operation with the OSCE Office for Democratic Institutions and Human Rights, the Ministry of Labour, Social Protection and the Family, non-governmental organizations, academics, national and international experts, as well as United Nations agencies.


The Financial - http://finchannel.com/news_flash/World/76173_OSCE_Mission_to_Moldova_launches_campaign_against_gender-based_violence/

La Moldavie dans l'actualité

Avec les élections du 28 novembre, la Moldavie fait un parler d'elle dans les média. Voici quelques articles.

LeTemps.ch

La Moldavie plongée dans les doutes de l’ère post-soviétique



Carole Vann envoyée spéciale en Moldavie Infosud

Près d’un tiers des Moldaves en âge de travailler ont franchi dans la clandestinité les portes de l’UE. Portrait du pays le plus pauvre d’Europe, à la veille d’élections législatives

Maisons coquettes aux jardins fleuris, charrettes remplies de foin tirées par des chevaux, champs vallonnés. Nous sommes en Moldavie, petit Etat pris en sandwich entre la Roumanie et l’Ukraine. Mais derrière le décor bucolique, se cache une réalité dramatique. Ces jolies maisons, toutes pourvues d’un puits minutieusement orné, sont souvent inhabitées, sans chauffage ni eau courante ni systèmes d’évacuation; de nombreux champs sont à l’abandon et les paysages sont traversés par des routes trouées et désertées. La Moldavie, classée pays le plus pauvre d’Europe, arrive au 117e rang sur 182 dans l’indice de développement humain. Son PIB par habitant correspond à celui du Soudan.

Quant à ses 3,6 millions d’habitants, ils sont en proie à un chômage endémique. Entre 600 000 et un million de Moldaves – soit un tiers de la population active, selon l’Organisation internationale des migrations (OIM) – ont quitté leur foyer pour aller grossir les rangs des travailleurs clandestins en Italie, Portugal, Espagne, France, Grèce ou comme saisonniers en Russie.

Bien que situé au cœur de l’Europe, la Moldavie ne fait pas partie de l’Union européenne. Les Moldaves, au même titre que les Africains, Asiatiques ou Latinos, doivent débourser aux passeurs des milliers de francs pour franchir la forteresse Schengen. Ils sont contraints de laisser derrière eux vieillards et enfants. Dans certains villages, la moitié des écoliers se retrouvent ainsi livrés à eux-mêmes. Accablés, ils désinvestissent leurs études et sont aussi des cibles privilégiées des prédateurs qui alimentent les réseaux du trafic humain, un fléau dévastateur dans la région.

«C’est une génération sacrifiée», explique Elena Lacubenco, directrice du centre d’accueil pour enfants Amic, à Larga au nord du pays. Même son de cloche de la part de Grigore Florea, directeur d’un centre de formation professionnelle à Leova au sud. En collaboration avec la Croix-Rouge suisse (CRS), les deux centres essaient d’apporter à ces jeunes un soutien matériel et psychologique. «En 2008, lorsque nous avons démarré nos programmes, très vite, nous avons concentré nos activités autour des vieill- compte de cet exode massif», raconte Lina Berger, responsable régional de la CRS.

Malgré l’argent de l’émigration, un tiers de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. La corruption qui gangrène le pays n’arrange pas les choses. Sans président et donc dans l’impasse politique depuis plus d’une année, l’actuel gouvernement, une coalition pro-occidentale, a annoncé des législatives anticipées pour fin novembre.

«La misère ici n’a pas le même visage que dans le tiers-monde, souligne Lina Berger. L’argent des migrants est investi dans la construction des maisons et les produits de consommation, mais l’infrastructure ne suit pas.» Certes, les terres ont été redistribuées, mais les paysans, dans l’impossibilité de s’acheter le matériel, ne cultivent que le strict nécessaire à leur survie quotidienne. De même, le prix du gaz est exorbitant (200 francs par mois, soit l’équivalent de ce que gagne le travailleur clandestin).

Le passage brutal d’une économie planifiée à une économie de marché se fait ainsi cruellement sentir dans les villages. Là où le pouvoir central assurait un service public – gaz, électricité, bains, lavoirs, outils et machines pour l’agriculture – la privatisation plonge les habitants dans la précarité physique et morale.

(http://letemps.ch/Page/Uuid/ae66537c-f292-11df-903d-be13e2434cbc|0)




dimanche 14 novembre 2010

Visite de suivi de projet - en passant par une librairie

Cet après midi, j'ai rendez-vous avec toutes mes volontaires pour faire le point sur le projet après deux mois de mise en œuvre. Juste avant, je vais rencontrer Parascovia, ma coordinatrice pour discuter des aspects généraux de l'organisation des activités. Je garde un contact internet régulier avec Pash mais je profite de cette semaine à Chişinău pour discuter aussi avec les volontaires et me joindre à elles dans leurs formations avec les enfants.

Je dois rejoindre Pash en ville dans quelques instants...en flânant sous le soleil sur l'avenue Stefan cel Mare, je suis passée par une librairie, certains titres ont retenu mon attention...est-ce enfin la consécration pour Amélie Nothomb d'être traduite en roumain et exposée dans une librairie de Chişinău? Quant aux ouvrages économiques, ils sont étrangement mis en avant en cette période pré-électorale...Un choix à faire...

Би2 à Chisinau, 22°C


B2, ce n'est pas seulement mon niveau de russe actuel d'après le cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL). C'est aussi un de mes groupes russes préférés...
Comme toujours, Chişinău est une ville magique et m'a réservée la belle surprise d'un concert gratuit de Bi2 le soir même de mon arrivée. Après les avoir ratés de peu lors de mon dernier passage à Odessa, c'est en bonne compagnie que je les ai écoutés, dans le parc Stefan cel Mare, dans la douceur d'une soirée qui a terminé un прекрасный день бабьего лета...ma visite de suivi du projet s'annonce bien...

J'étais trop loin pour faire une vidéo correcte mais ça ressemblait beaucoup à ça:
http://www.youtube.com/watch?v=7GeI-go5wZ0 (leur concert à Vilnius, quelques jours plus tard)

La chanson dans son intégralité:
http://www.youtube.com/watch?v=1rkLuCctx4Y